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Un concessionnaire Toyota à Tokyo, le 9 février. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le porte-parole du gouvernement Hirokazu Matsuno a confirmé qu'il s'agissait d'une "cyberattaque", mais sans détailler davantage, rappelant qu'une enquête était encore en cours.
Le fournisseur de Toyota en question, Kojima Industries, a expliqué mardi 1er mars dans un communiqué avoir détecté "un message de menace" samedi dernier 26 mars, avant de découvrir que son serveur informatique avait été "infecté par un virus".
Le communiqué de Kojima Industries a été transmis par Toyota, car le système informatique de ce fournisseur de composants en plastique était toujours défaillant mardi 1er mars.
Selon le quotidien Nikkei, la cyberattaque aurait pris la forme d'un rançongiciel (ransomware), un logiciel malveillant chiffrant des données et exigeant une rançon pour pouvoir les récupérer.
Néanmoins, Toyota a annoncé séparément qu'il comptait relancer mercredi 2 mars sa production au Japon. Il avait décidé de la suspendre lundi soir 28 février pour toute la journée de mardi 1er mars dans ses 14 usines dans le pays, affectant ainsi la production d'environ 13.000 véhicules.
Symbole de la puissance industrielle japonaise, Toyota avait déjà été forcé à plusieurs reprises ces derniers mois de revoir à la baisse ses objectifs de production du fait des perturbations sur les chaînes d'approvisionnement et de la pénurie mondiale de semi-conducteurs.
AFP/VNA/CVN