>>Échec des discussions sur un allègement de la dette grecque
>>Grèce : le Parlement adopte de nouvelles mesures de rigueur
Des experts de la police scientifique grecque examinent la voiture de l'ancien Premier ministre Lucas Papademos le 25 mai, à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Papademos, 69 ans, qui a été à la tête d'un gouvernement de coalition en 2011 et 2012, au pic de la crise grecque, aurait été victime de l'explosion d'une lettre piégée à l'arrière de son véhicule.
Il souffre selon l'hôpital de "blessures superficielles à la poitrine, à l'abdomen et aux jambes".
"Je condamne sans réserve l'attaque contre Lucas Papademos et lui souhaite un prompt rétablissement ainsi qu'aux personnes qui l'accompagnaient", a fait savoir le Premier ministre Alexis Tsipras, de Bruxelles où il participe au sommet de l'Otan.
"M. Papademos et ses gardes du corps sont dans un état stable et peuvent communiquer", a précisé pour sa part le porte-parole du gouvernement Dimitris Tzanakopoulos en sortant de l'hôpital. Il a assuré que la police ferait "tout le nécessaire pour éclaircir cette affaire".
L'ancien Premier ministre venait juste de quitter l'Académie d'Athènes, qu'il préside cette année, quand l'explosion s'est produite sur une avenue passante.
Un employé d'une boutique de cycles a vu de la fumée sortir de la Mercedes noire et ses occupants en sortir avec les vêtements déchirés.
La voiture, restée dans le sens de la circulation, ne laissait pas apparaître de gros dégâts, ont constaté des journalistes de l'AFP.
Selon la télévision d'État ERT, le blindage du véhicule a pu aggraver les blessures en contenant l'explosion à l'intérieur de l'habitacle.
Plusieurs médias ont par ailleurs raconté que la lettre piégée contenait de la poudre à pétards, une méthode utilisée par le groupe anarchiste Conspiration des Cellules de Feu, qui avait revendiqué en mars l'envoi d'une lettre piégée au ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble.
AFP/VNA/CVN