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L'ancien Premier ministre libanais Saad Hariri le 18 août 2020 à Leidschendam aux Pays-Bas lors du procès sur l'assassinat de son père Rafic Hariri. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le président français Emmanuel Macron avait appelé le mois dernier la classe politique libanaise a mettre rapidement en place un nouveau gouvernement, première étape nécessaire pour permettre une sortie de crise, mais jusqu'ici les efforts entrepris n'ont pas abouti.
"Je suis clairement candidat" à la formation d'un nouveau gouvernement, a déclaré M. Hariri lors d'une interview accordé à la télévision libanaise MTV, "je ne fermerai pas la porte au seul espoir qu'il reste pour le Liban de se redresser".
Le pays est confronté à sa pire crise économique depuis des décennies et ne s'est pas encore remis de l'impressionnante explosion qui a dévasté le port de Beyrouth le 4 août dernier, entraînant la mort de plus de 200 personnes, des milliers de blessés et d'énormes dégâts dans la capitale.
Le président Michel Aoun doit consulter dans une semaine le Parlement avant de nommer le nouveau chef du gouvernement.
M. Hariri s'est de son côté dit prêt à entamer les discussions avec les différentes formations politiques dès la semaine prochaine, "si toutes sont toujours d'accord sur le programme" discuté avec M. Macron.