États-Unis
Trump reçoit le pasteur libéré et salue un "pas énorme" pour les relations avec Ankara

Donald Trump a reçu samedi 13 octobre à la Maison Blanche le pasteur américain Andrew Brunson au lendemain de sa libération par la Turquie, saluant un "pas énorme" pour améliorer les relations "très tendues" avec Ankara après une grave crise diplomatique.

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Le pasteur américain Andrew Brunson (gauche) prie pour le président Donald Trump, 

Dans le Bureau ovale, le président des États-Unis a remercié de manière appuyée son homologue turc Recep Tayyip Erdogan "pour avoir rendu cela possible".

"Ce n'était pas facile pour lui", a-t-il estimé.

S'il a réaffirmé qu'il n'y avait eu aucun "accord" avec les autorités turques pour obtenir cette libération, Donald Trump a promis d'étudier l'avenir des sanctions imposées durant l'été pour faire pression sur elles. "Le seul accord" est "psychologique: nous sommes disposés très différemment aujourd'hui (...) à l'égard de la Turquie", a-t-il lâché sans plus de précisions.

Un peu plus tôt, il avait estimé sur Twitter que cela allait même "conduire à des relations bonnes, voire excellentes", s'attirant une réponse relativement froide du président turc qui s'est borné à appeler de ses vœux une bonne "coopération" après avoir mis en avant l'indépendance de la justice de son pays.

Arrivé à Washington samedi 13 octobre au terme d'une longue détention et après une brève escale en Allemagne, le pasteur Brunson a vivement remercié le président Trump, son administration et de nombreux parlementaires américains qui se sont mobilisés en sa faveur.

La crise diplomatique alimentée par cette affaire entre ces deux pays alliés au sein de l'OTAN a provoqué un effondrement en août de la livre turque et mis en lumière les fragilités de l'économie turque, lorsque Washington a haussé le ton et imposé des sanctions.

Après cette escalade, les deux camps avaient semblé jouer l'apaisement, donnant l'impression qu'une sortie de crise était négociée en coulisses.

Ce dénouement devrait permettre de retrouver un peu de sérénité au moment où les deux gouvernements ont besoin de coopérer pour faire la lumière sur la disparition à Istanbul du journaliste saoudien Jamal Khashoggi, mais surtout au sujet du conflit syrien qui envenime également leurs relations depuis plusieurs mois.

AFP/VNA/CVN

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