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Donald Trump à Kenosha (Wisconsin), le 1er septembre |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'annonce du président américain Donald Trump survient à huit semaines de l'élection présidentielle américaine, en pleine campagne électorale marquée par de fortes tensions entre les deux camps sur la question du racisme.
"Selon des informations de presse, des employés de l'administration ont été priés de suivre des formations où il leur est dit que pratiquement toutes les personnes blanches contribuent au racisme, où il leur est demandé de dire qu'ils + bénéficient du racisme +", indique la Maison Blanche dans un communiqué.
"Dans certains cas, ces formations sont allées jusqu'à affirmer que le racisme est ancré dans la croyance que l'Amérique est une terre d'opportunités ou que les emplois devraient être attribués aux personnes les plus qualifiées", poursuit le texte de la présidence.
L'administration présidentielle a reçu l'ordre de "s'assurer que les agences fédérales cessent d'utiliser les dollars des contribuables pour financer ces séances de propagande clivantes et anti-américaines", ajoute le communiqué.
Un mouvement de protestation sans précédent contre le racisme et les violences policières a démarré aux États-Unis après la mort de l'Afro-américain George Floyd sous le genou d'un policier blanc à Minneapolis fin mai.
Donald Trump cite régulièrement en exemple les manifestations antiracistes, qui dégénèrent parfois en affrontements avec la police, pour agiter le spectre d'une Amérique à feu et à sang, à la merci des "voyous" d'extrême gauche et autres "terroristes de l'intérieur" en cas de victoire de son adversaire démocrate Joe Biden.