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Le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Le secrétaire général a pris connaissance des remarques faites par les États-Unis concernant le Traité FNI et il souhaite toujours que les deux pays s'engageront à résoudre leurs désaccords", a indiqué Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU.
"Lors d'un discours prononcé à l'Université de Genève en mai dernier, le secrétaire général a appelé la Fédération de Russie et les États-Unis à résoudre leur différend concernant le Traité FNI", a rappelé M. Haq.
À ce moment-là, M. Guterres avait également appelé à élargir le Traité sur la réduction des armes stratégiques (nouveau traité START) aux armes offensives stratégiques, qui devrait expirer dans trois ans, et à prendre de nouvelles mesures pour réduire les stocks nucléaires.
Samedi, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis allaient se retirer du Traité FNI, signé en 1987 par le président américain d'alors Ronald Reagan et le secrétaire général du Parti communiste d'alors de l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS), Mikhaïl Gorbatchev. Le traité visait à interdire aux deux pays de posséder, de produire et de tester les missiles d'une portée de 500 à 5.500 km.
À la suite de la déclaration de M. Trump, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a qualifié la décision d'une mesure très dangereuse.
Selon l'agence de presse russe Tass, M. Riabkov a également averti que cela pourrait "engendrer la condamnation la plus sévères de tous les membres de la communauté internationale qui se sont engagés en faveur de la sécurité et de la stabilité".