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Précédemment, la Une du numéro 23 nous plongeait dans le quotidien d’un cabinet médical dédié aux jeunes. L’atmosphère y était agréable et apaisante.

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Une mère de famille venait faire le point sur la santé de son fils et demandait des conseils à la professionnelle de santé face à elle. Le jeune garçon semblait avoir apprécié son tête à tête avec la soignante. Il pouvait repartir soulagé et prêt à affronter tout ce qui fait le sel de la vie en 2023 : “La dépression, le stress, les troubles émotionnels dus aux pressions de la vie quotidienne”.

Ce numéro 23, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfance (1er juin) mettait en lumière deux phénomènes qui marquent les esprits depuis une dizaine d’années : le recours fréquent à la psychologie et le problème de la violence à l’école. Concernant la psychologie, on voyait la montée en puissance de cette science au Vietnam avec la création de différentes facultés comme “la Faculté de psychologie de l’Université des sciences sociales et humaines (USSH), relevant de l’Université nationale de Hanoï, l’un des berceaux de la formation de psychologues et de professionnels du secteur. En 1997, avec la création de la Faculté, un accord de coopération avait été signé entre l’USSH de Hanoï et l’Université de Toulouse-II-Le Mirail, devenue aujourd’hui Université Toulouse-II-Jean Jaurès (UT2J). Ce partenariat est soutenu par l’Association pour le développement de l’éducation et de la psychologie en Asie du Sud-Est (ADEPASE)”. 1997 est donc bien l’année fondatrice des études de psychologie au Vietnam.

C’est le Dr. Nguyên Bá Ðat, professeur de la Faculté de psychologie à l’USSH qui en parle le mieux : “Ces dernières années, cette branche est devenue une spécialité florissante grâce à un nombre croissant de jeunes désireux de poursuivre leurs études universitaires et postuniversitaires en psychologie. Ces diplômés peuvent travailler dans divers domaines tels que l’éducation et la santé où la demande de traitement des troubles mentaux est en constante augmentation”. Ils sont nombreux, les jeunes, à être aidés, notamment les victimes de différents maux lors de leur scolarité.

La violence à l’école est “un phénomène préoccupant qui a de graves conséquences sur le climat scalaire et l’épanouissement des élèves”. Les chiffres donnés par le ministère vietnamien de l’Éducation et de la Formation interpellent : “Près de 1.600 cas de conflits à l’école et à ses abords, et un élève sur 11.000 était contraint d’interrompre son apprentissage”. Aujourd’hui, ces histoires nous inquiètent : “Une mère résidant dans l’arrondissement de Ba Dinh, à Hanoï, raconte qu’elle est contrainte de rester à la maison pour s’occuper de son enfant, qui est en première année de primaire, car il refuse d’aller à l’école en raison des mauvais traitements qu’il subit en classe”.

Tous les psychologues formés depuis 1997 ont donc du pain sur la planche. L’utilité des jeux vidéos et des réseaux sociaux est également à débattre. Ces sujets seront forcément en Une prochainement.

Hervé Fayet/CVN

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