C’est bien pour cela que cette ville a connu un fort développement touristique. D’ailleurs pour le dernier semestre de 2011, 2,8 millions de touristes y ont été recensés, soit une augmentation de 16% par rapport à la même période 2010.
Le complexe d’écotourisme de Tràng An. |
Le vice-directeur du Service de la culture, des sports et du tourisme de Ninh Binh, Nguyên Ngoc Luyên, insiste sur l’incroyable accroissement touristique du coin. En 2010, Ninh Binh a accueilli 3,3 millions de touristes et 3,6 millions en 2011, soit 46 fois plus qu’en 1992. Les visiteurs viennent essentiellement de l’Amérique du Nord, de l’Australie, de la Nouvelle Zélande et de la France.
Pour satisfaire le confort des passagers, la province a déployé l’arme de la modernisation des infrastructures. Elle compte actuellement 224 hébergements et 3.564 chambres dont un hôtel quatre étoiles, 31 hôtels de gamme inférieure et bientôt quatre nouveaux hôtels de gamme différente. On dénombre aussi 800 restaurants dont chacun à ses spécialités. Un nombre important qui se multiplie au fil du temps.
Avant 1992, l’activité touristique de cette province était centrée sur la mise en valeur de la vie culturelle et spirituelle des habitants. Aujourd’hui, les objectifs se sont élargis pour le développement durable du tourisme d’ici 2020 à 2030 vers un tourisme écologique et religieux de grande envergure, en harmonie avec l’aménagement global de l’endroit. Cela devra aussi permettre le développement socio-économique de la province.
La province de Ninh Binh se concentrera sur la restauration des complexes touristiques de pointe comme par exemple, le complexe d’écotourisme de Tràng An, le complexe touristique Kênh Gà - Vân Long - Vân Trinh ou encore le complexe d’écotourisme du lac Dông Chuong.
Elle envisage de renforcer la gestion étatique sur le tourisme, d’élaborer un nouveau système de gestion pour les grands complexes touristiques : Tam Côc (les trois grottes), Bich Dông (la grotte de Jade), Tràng An, l’ancienne citadelle royale de Hoa Lu.
Les nombreux touristes des dernières années sont essentiellement des clients modestes qui en général, sont limités au niveau de leurs séjours. La nouvelle problématique, selon M. Luyên, est de toucher une cible différente de celle qu’on a réussi à atteindre et donc d’élaborer de nouvelles stratégies en orientant mieux les investissements, en séduisant de nouveaux investisseurs, en renforçant la main-d’œuvre, la publicité et la création de produits touristiques originaux.
Huong Linh/CVN