Le sprinteur français Nacer Bouhanni célèbre, sur le podium, sa victoire dans la 8e étape du Tour d'Espagne courue de Baeza à Albacete, le 30 août. |
Le sprinteur français Nacer Bouhanni célèbre, sur le podium, sa victoire dans la 8e étape du Tour d'Espagne courue de Baeza à Albacete, le 30 août. |
Le Français de 24 ans, déjà vainqueur de la 2e étape, s'est montré le plus rapide parmi les coureurs du premier peloton, devançant sur le fil l'Australien Michael Matthews (Orica) et le Slovaque Peter Sagan (Cannondale).
Ce sprint a conclu une course perturbée par le vent de côté qui a accompagné les coureurs pendant le final, sur les interminables lignes droites de cette région de l'Espagne, la Manche.
"Ça a roulé très, très vite", a expliqué Nacer Bouhanni au micro de la télévision espagnole TVE. "Tout le monde voulait être positionné à l'avant pour éviter les bordures. Pendant le sprint, je devais être en sixième ou septième position et dès que j'ai trouvé l'ouverture, à 300 mètres, j'ai lancé mon sprint avec le vent de face."
Déjà vainqueur à San Fernando, le Vosgien confirme son excellente forme, après un printemps fructueux sur le Giro avec la conquête de trois étapes et du maillot du classement par points.
Dans ce même classement sur la Vuelta, Bouhanni a marqué 25 points le 30 août et il figure désormais à la deuxième place (74 points) derrière le porteur du maillot vert, John Degenkolb (87 points). Le Français a prévenu il y a quelques jours que la conquête de cette tunique pourrait "devenir un objectif" pour lui au fil des étapes.
Valverde : une journée de fous
Les favoris du classement général, eux, ont dû souffler à l'arrivée, sans doute heureux de finir l'étape sans dommage dans le premier peloton, après n'avoir connu aucun répit dans les ultimes kilomètres.
"C'était une journée de fous mais il fallait s'y attendre", a résumé l'Espagnol Alejandro Valverde. "Toute l'équipe était très attentive et bien placée. Et au final, nous avons réussi à rester dans le bon wagon."
Cela n'a pas été sans frayeur pour le Colombien Nairo Quintana, coleader de l'équipe Movistar avec Valverde: il s'est notamment retrouvé piégé dans un deuxième groupe qui a accusé une quinzaine de secondes de retard sur l'avant de la course mais qui est parvenu à revenir à 5 km du but, sous l'impulsion des Giant de John Degenkolb, lui aussi pris au piège.
Le 31 août, la 9e étape conduira les coureurs de Carboneras de Guadazaon jusqu'à la station de ski de Valdelinares (185 km), une ascension classique de la Vuelta qui fera suite à deux autres difficultés. Ce sera pour les favoris l'occasion de frapper un grand coup à la veille de la première journée de repos le 1er septembre.
AFP/VNA/CVN