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Le peloton lors de la 11e étape du Tour de France, entre Evaux-les-Bains et le Lioran, le 10 juillet. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans la longue descente vers les Pyrénées, ce sont même deux étapes de plaine, avec celle de vendredi 12 juillet, qui attendent le peloton.
L'occasion pour les leaders du classement général de garder des forces, après une nouvelle explication dans le Cantal où le Danois Jonas Vingegaard a marqué les esprits, même s'il n'a grappillé qu'une seconde sur le maillot jaune slovène Tadej Pogacar.
Un répit qui sera le bienvenu dans l'optique de la dernière semaine du Tour qui s'annonce redoutable.
"On a deux étapes de transition avec d'abord celle qui va d'Aurillac à Villeneuve-sur-Lot qui présente un profil plutôt descendant. Normalement c'est assez simple pour les équipes de contrôler et on pourrait avoir une arrivée au sprint", souligne Thierry Gouvenou, le traceur du Tour.
"La deuxième partie dans la vallée du Lot est plus plate, ça va laisser le temps aux équipes de sprinteurs de rectifier le tir s'il y a besoin", ajoute-t-il.
L'étape, longue de 203 km, est tout de même plus vallonnée que celle, soporifique, mardi vers Saint-Amand-Montrond, avec trois côtes classées en quatrième catégorie dont celle de Rocamadour (2 km à 5,8%), empruntée dans le sens inverse du contre-la-montre de 2022.
Les baroudeurs pourraient en profiter pour partir en échappée et ensuite résister au retour du peloton, comme lors des deux précédentes arrivées du Tour à Villeneuve-sur-Lot, en 1996 (victoire de l’Italien Massimo Podenzana) et en 2000 (victoire du Néerlandais Erik Dekker).
Départ d’Aurillac à 12h35 (départ réel à 12h50), arrivée à Villeneuve-sur-Lot à 17h28 (horaire calculé sur une moyenne de 44 km/h).
AFP/VNA/CVN