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La Première ministre britannique Theresa May et le président du Conseil européen Donald Tusk à Londres le 1er mars. |
La cheffe du gouvernement défendra l'idée d'un "accord le plus large et le plus approfondi possible - couvrant plus de secteurs et avec davantage de coopération que n'importe quel accord de libre-échange dans le monde aujourd'hui", selon des extraits de son discours transmis par ses services.
"Je crois que c'est réalisable parce que c'est dans l'intérêt de l'UE aussi bien que le nôtre", ajoutera-t-elle, relevant que "la tâche consistera à gérer la relation une fois que nous aurons deux systèmes juridiques différents".
Theresa May est dans une position plus que délicate, à la tête d'un pays divisé entre partisans et adversaires du Brexit, et prise en tenaille au sein même de son parti, entre ceux qui souhaitent une rupture franche avec l'UE comme le ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, et les partisans de liens forts avec l'UE, tel le ministre des Finances Philip Hammond.
"Nous devons rassembler notre pays, en tenant compte des vues de tous ceux qui se préoccupent de cette question, des deux côtés du débat", dira Theresa May dans son discours prononcé à Mansion House, la résidence officielle du lord-maire de la Cité de Londres, et non à Newcastle (Nord-Est), comme initialement prévu, à cause des mauvaises conditions météorologiques au Royaume-Uni.
Londres a déjà expliqué vouloir quitter le marché unique et l'union douanière tout en obtenant un accord qui réduirait autant que possible les droits de douane et les démarches administratives. Le gouvernement britannique souhaite un accès "sans friction au marché unique".
"Soyons clairs : il ne peut y avoir de commerce sans frictions en dehors de l'union douanière et du marché unique. La friction est un effet secondaire inévitable de #Brexit", a tweeté jeudi 1er mars le président du Conseil européen Donald Tusk, peu avant de rencontrer Mme May à Londres.