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Hope Hicks et Donald Trump, dans l'Alabama en décembre 2016, peu après la victoire du républicain à la présidentielle américaine. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La jeune femme de 29 ans, qui avait rejoint très tôt, et sans la moindre expérience politique, la campagne du magnat de l'immobilier, occupait depuis septembre le poste de directrice de la communication.
Discrète dans les médias - elle refusait systématiquement les demandes d'interviews - mais influente en coulisses, cette ancienne mannequin, qui avait travaillé pour Ivanka Trump à New York, avait l'oreille du président qui n'a - fait notable - jamais émis la moindre réserve à son égard.
"Je n'ai pas de mots pour exprimer ma gratitude au président Trump", a-t-elle indiqué sans autres précisions sur les raisons de son départ soudain, un peu plus d'un an après l'arrivée au pouvoir de l'homme d'affaires septuagénaire. Cette démission intervient au lendemain de l'audition de la jeune femme à huis clos au Congrès dans le cadre de l'affaire russe qui empoisonne la présidence de Donald Trump.
Selon la presse américaine, elle y aurait reconnu que son travail à la Maison Blanche l'avait parfois poussée à dire des "mensonges innocents". Mais elle aurait affirmé n'avoir jamais menti quand elle était interrogée sur l'affaire russe. Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, a assuré qu'il n'y avait aucun lien entre ces deux événements.
La date exacte du départ de Hope Hicks n'a pas été fixée, mais elle devrait intervenir "dans les semaines à venir" selon l'exécutif. Le poste de directeur de la communication est traditionnellement moins exposé que celui de porte-parole, qui est le véritable visage au quotidien de l'exécutif américain. Sarah Huckabee Sanders, 35 ans, l'occupe depuis le départ de Sean Spicer, en juillet.