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Des baleiniers icelandais découpent une nageoire de baleine dans le port de Hvalfjsrour, au nord de Reykjavik, le 19 juin 2009. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Réunis à Portoroz (Slovénie) depuis lundi 24 octobre, les pays membres de la Commission ont voté jeudi 27 octobre une résolution dans ce sens proposée par l'Australie et la Nouvelle-Zélande: 34 pays ont été pour et 17 contre, dont le Japon, l'Islande et la Norvège.
"L'adoption de cette résolution va obliger le Japon (...) à soumettre les protocoles à un échéancier précis et à l'approbation successive de plusieurs instances au sein de la CBI", s'est félicitée l'ONG Robin des bois.
Le Japon est le seul pays à utiliser la dérogation au moratoire international de 1986, qui permet au titre de la recherche de chasser les baleines.
L'Islande et la Norvège continuent eux à pratiquer une chasse commerciale en utilisant des failles juridiques du moratoire, au grand dam des associations de défense de l'environnement.
Enfin, quelques pays - Canada, Russie, Danemark - ont des quotas autorisés au titre de la chasse de subsistance pratiquée par des populations autochtones.
Le Japon est fortement critiqué car de nombreux experts estiment que les besoins de la recherche ne peuvent aujourd'hui justifier de tuer des centaines de baleines chaque année.
"Ce vote est une réaction forte à la décision unilatérale du Japon de s'autoriser à pratiquer la chasse scientifique", a déclaré Matt Collins du Fonds international pour la protection des animaux. "Nous savons tous que la chasse scientifique est une mascarade de science et est en fait de la chasse commerciale", a ajouté le militant.
En 2014, l'archipel a été condamné par la Cour internationale de justice, qui a estimé qu'il pratiquait une chasse à des fins commerciales.
AFP/VNA/CVN