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L'Américain Jack Sock pose avec son trophée après sa victoire face au Serbe Filip Krajinovic en finale du Masters 1000 de Paris-Bercy, le 5 novembre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Seulement 24e à la Race (le classement sur l'année, ndlr) à son arrivée à Bercy, Sock en repart avec le dernier billet pour Londres (12-19 novembre) et le titre le plus prestigieux de sa carrière, son quatrième au total.
Celui qui a mis fin à la belle aventure de Julien Benneteau en demi-finales (7-5, 6-2) voit ainsi sa saison se prolonger d'une quinzaine de jours aux dépens de l'Espagnol Pablo Carreno, éjecté sur le fil du groupe des huit meilleurs joueurs de l'année. Aucun Américain n'avait participé en simple au dernier grand rendez-vous de la saison depuis Mardy Fish en 2011.
"Je vais jouer mon jeu et essayer de profiter de tous ces moments !", a anticipé Sock.
Et dire qu'il est passé à un jeu d'une élimination d'entrée, quand il a été mené 5 jeux à 1 par le Britannique Kyle Edmund dans le set décisif !
"À ce moment-là, je pensais surtout à mes vacances", a-t-il reconnu. "Je me disais que c'était la dernière semaine, qu'après j'aurais du repos. Jouer encore deux semaines, c'est incroyable !"
Premier Américain depuis Agassi
Pour Sock comme pour Krajinovic, cette finale à Paris était la première de leur carrière en Masters 1000, à 25 ans. Pour le Serbe, dont l'ascension a été freinée par des blessures, il s'agissait même de sa toute première sur le circuit ATP.
Dimanche 5 novembre, elle a bien commencé pour lui. Comme il a su le faire tout au long de la semaine, Krajinovic a parfaitement saisi sa chance dans un premier set accroché.
C'est devenu plus difficile ensuite, quand Sock a pris progressivement la manoeuvre des échanges avec son lourd coup droit lifté. Moins précis, poussé à la faute, le Serbe a baissé pavillon, malgré un sursaut en milieu de deuxième manche. Dans la dernière, à sens unique, le natif du Nebraska l'a assommé à coups de passings gagnants.
Bercy n'avait plus souri à un Américain depuis la victoire d'Andre Agassi en 1999.
"Il fait partie de la relève américaine. Il sert très bien et a un coup droit phénoménal qui me fait penser un peu à Jim Courier. Comme beaucoup d'Américains, il joue avec conviction", a décrit le directeur du tournoi Guy Forget, voyant encore chez Sock "une marge de progression intéressante", en particulier en revers.
AFP/VNA/CVN