Le Serbe a écrasé le Canadien Milos Raonic, 7e mondial, en deux sets (6-2, 6-3) et 1h23 de jeu. L'expérience a parlé lors de cette rencontre où le "Djoker" a réussi à contenir le service de plomb de son jeune adversaire par la qualité de ses retours et sa longueur de balle.
Novak Djokovic pose avec le trophée du Masters 1000 de Paris-Bercy, remporté aux dépens de Milos Raonic, le 2 novembre. |
Avec cette victoire, la vingtième de sa carrière en Masters 1000, Djokovic reste solidement arnaché à son trône et devance désormais de 1.310 points à la Race son dauphin Roger Federer. Le Suisse espère toujours lui chiper la 1re place en fin de saison mais ses chances se sont considérablement amenuisées après cette semaine parisienne.
Pour cela, il faudrait que le Serbe commette un énorme faux-pas lors du Masters (9-16 novembre à Londres) dont il est le double tenant du titre. S'il gagne trois matches lors du "tournoi des maîtres", il sera assuré de rester No1.
Federer, qui restait sur deux succès d'affilée - à Shanghai où il avait battu Djokovic en demies, puis chez lui à Bâle - avait une occasion de se rapprocher du but à Bercy. Mais son parcours s'est arrêté en quarts face à Raonic, que Djokovic a submergé.
47e titre et 600e match gagné
"J'ai joué mon meilleur match de la semaine", a souligné Djokovic, qui a remporté son sixième titre de la saison (après Indian Wells, Miami, Rome, Wimbledon et Pékin) et est devenu le premier joueur de l'histoire à conserver son titre à Bercy.
"La clé aujourd'hui, c'était d'essayer d'être bon en retour pour contenir le service puissant de Milos qui part à 220 km/h en moyenne", a souligné le Serbe, qui a dédié ce 47e titre et cette 600e victoire sur le circuit à sa femme Jelena et son fils Stefan, né il y a onze jours.
Entre les tournois de Shanghai et Paris, le Belgradois avait justement fait une pause pour se consacrer à sa fraîche paternité. Il est revenu aussi fort qu'avant, ne lâchant pas le moindre set, lors de cette semaine parisienne où il a égalé son entraîneur allemand Boris Becker, titré lui aussi trois fois au POPB (1986, 1989, 1992).
Djokovic a livré un récital sous les yeux du défenseur du PSG, David Luiz, qui lui a remis le trophée, et du Premier ministre Manuel Valls. Il a rapidement étouffé le grand serveur canadien par ses retours et la qualité de ses premières balles (75% de réussite).
AFP/VNA/CVN