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Un alpiniste sur la coupole Brunelleschi de la cathédrale de Florence, en Italie, le 14 novembre. |
L'Œuvre de la cathédrale Santa Maria del Fiore, fondée à la fin du XIIIe siècle, est chargée de la conservation et de la rénovation de tout l'ensemble architectural autour du célèbre Duomo, et en examine deux fois par an les 40.000 m2 de façades à l'aide d'une grue.
Mais pour la première fois depuis des décennies, l'organisme a fait appel à une société spécialisée pour un examen de la coupole au plus près, en rappel, une technique utilisée par les artisans pendant des siècles mais désormais encadrée par des règles de sécurité draconiennes.
"C'est une méthode spectaculaire qui permet de contrôler tuile par tuile le revêtement de la coupole et d'en vérifier l'état de conservation", a expliqué Luca Bagnoli, président de l'Œuvre.
Dans le même temps, l'organisme a monté une gigantesque grue dotée d'un bras de 135 mètres sur le parvis de la cathédrale pour aller contrôler l'état du tronc de cyprès de 14 mètres de haut, surmonté d'un reliquaire et d'une croix, qui a été installé au dessus du campanile.
Ces vérifications n'ont rien de superflu. Il y a un mois, un touriste espagnol avait été tué par la chute d'un chapiteau détaché d'une colonne à l'intérieur de l'emblématique basilique Santa Croce (Sainte Croix).
La basilique, également dans le centre de Florence, est l'une des plus grandes églises franciscaines dans le monde, connue pour abriter les tombeaux de Michel-Ange, Galilée ou encore Machiavel. Sa construction a débuté en 1294 et s'est achevée en 1385.
AFP/VNA/CVN