>>Manifestation VTC : faible mobilisation et peu de perturbations à Paris
>>VTC et LOTI bloquent Roissy après des heurts avec les taxis
Manifestation de taxis, le 28 janvier à Toulouse. |
Peu après 05h30, les taxis bloquaient tous les dépôts de bus et de tramway alors que des voitures se rendaient aux abords de l'aéroport de Toulouse - Blagnac et d'Airbus, a expliqué la même source, affirmant que Toulouse allait vivre une "journée de blocus".
"Aujourd'hui, il n'y aura pas de bus et de tramway à Toulouse", a-t-il affirmé. En revanche, les deux lignes du métro toulousain fonctionnent normalement, a tweeté Toulouse Métropole.
Le mouvement devrait aussi concerner le périphérique toulousain où des opérations escargots doivent être menées, selon la préfecture. Une première a débuté peu après 06h30.
À 06h45, le centre d'information routière recensait deux bouchons, l'un à l'échangeur de Sesquières, lieu de départ des taxis, et le second à proximité de l'aéroport de Blagnac où des barrages filtrants ont été installés.
Le ministre des Transports, Alain Vidalies, à la sortie du conseil des ministres, le 24 mars |
Les organisateurs de ce mouvement, qui coïncide avec une réunion à Paris du ministre des Transports Alain Vidalies et de représentants des chauffeurs VTC et de taxis, attendent plus de 1.000 de leurs collègues venus de toute la France voire "d'Espagne ou de Belgique", selon M. Abeilhou.
Cependant, un responsable de la police avait jugé que cette prévision de 1.000 taxis attendus était trop élevée.
"Nous souhaitons que ce mouvement soit historique. C'est une première manifestation uniquement en province", a souligné M. Abeilhou, constatant que le préavis a été déposé un matin et que quelques heures plus tard sa fédération apprenait qu'elle serait reçue le lundi après-midi 4 avril par le ministère.
Selon M. Abeilhou, le préavis de grève déposé pour ce lundi précise que "le mouvement est illimité". "Si dans la soirée nous n'obtenons pas satisfaction, nous reviendrons le 5 avril", a-t-il prévenu, rappelant que leurs exigences portent sur la fin du statut de VTC et l'usage exclusif de la géolocalisation par les taxis. Ils réclament également le retour à la TVA à 5,5% et à la défiscalisation de la TIPP.
Les taxis ont choisi Toulouse comme capitale de la contestation, selon M. Abeilhou, car ils ne se reconnaissent plus dans les grandes organisations à Paris qui "semblent avoir accepté la concurrence des VTC".