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Les présidents iranien Hassi Rohani, russe Vladimir Poutine et turc Recep Tayyip Erdogan lors de leur sommet trilatéral le 22 novembre à Sotchi, dans le sud-ouest de la Russie. |
Le maître du Kremlin, principal soutien de Bachar al-Assad, avait réuni Recep Tayyip Erdogan et Hassan Rohani dans la station balnéaire russe de Sotchi (Sud-Ouest) pour relancer le processus de paix alors que le gouvernement syrien, soutenu par l'armée russe, a repris une grande partie du territoire aux rebelles et jihadistes.
Il avait multiplié les contacts diplomatiques en amont, accueillant lundi 20 novembre Bachar al-Assad à Sotchi pour son premier voyage à l'étranger depuis 2015 et tenant une série d'entretiens téléphoniques mardi 21 novembre, y compris avec Donald Trump.
"Une nouvelle étape s'ouvre dans le règlement de la crise", a insisté Vladimir Poutine après avoir réuni pendant environ deux heures ses deux homologues. "Il est évident que le processus (...) ne sera pas simple et exigera des compromis et des concessions de tous les participants, y compris du gouvernement syrien", a-t-il prévenu.
Côte à côte, les trois présidents se sont dits favorables à la tenue d'un "Congrès" à Sotchi, une initiative russe lancée dès la fin octobre mais restée lettre morte depuis.
L'idée d'un "Congrès" avait été rejetée par l'opposition et critiquée par les Occidentaux au motif que toute discussion politique doit se tenir dans le cadre du processus de Genève, organisé par l'ONU depuis 2014 et devant reprendre le 28 novembre. Mais pour le président russe, une réunion avec des représentants des forces politiques doit servir de "stimulant" au processus de Genève.
AFP/VNA/CVN