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Des immeubles bombardés à Alep, le 17 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les aviations russe et syrienne ont poursuivi lundi 17 octobre leurs frappes sur la grande ville du Nord de la Syrie pour appuyer l'offensive majeure des forces du régime, lancée le 22 septembre et dont l'objectif est de reprendre les quartiers tenus depuis quatre ans par les rebelles.
Moscou a annoncé que les armées russe et syrienne suspendraient "leurs frappes aériennes et tous les autres tirs" jeudi 20 octobre à Alep "de 08h00 à 16h00" heure locale.
Cette décision a été prise "avant tout pour permettre aux civils de quitter (la ville) en toute liberté, pour évacuer les malades et les blessés et assurer le retrait des rebelles armés", a déclaré le général Sergueï Roudskoï, de l'état-major russe.
Les Nations unies et l'UE ont salué cette initiative mais ont estimé que la durée de la trêve n'était pas suffisante pour permettre aux convois humanitaires d'acheminer l'aide aux civils des quartiers rebelles assiégés d'Alep.
Zones de contrôle d'Alep, chronologie de la bataille et bilan humanitaire de la partie Est de la ville, assiégée par le régime syrien. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Toute pause dans les hostilités est positive pour la population (...) mais nous avons besoin de plus de temps pour mettre en route la machine humanitaire", a déclaré le porte-parole de l'ONU, Stéphane Dujarric, en rappelant que l'ONU réclamait des pauses d'au moins 48 heures.
L'ambassadeur de Russie à l'ONU, Vitali Tchourkine, a annoncé que l'Arabie saoudite, Qatar et Turquie avaient accepté de participer à des discussions avec les Américains et les Russes pour tenter de dissocier opposition modérée et extrémistes à Alep afin de favoriser une trêve.
Il a indiqué qu'une réunion était prévue pour cela lundi entre militaires américains, russes, saoudiens, qataris et turcs.