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Des combattants des FDS lors de leur offensive contre un dernier réduit du groupe jihadiste État islamique dans l'Est de la Syrie, le 13 février. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le groupe ultraradical a recours à des femmes kamikazes pour lancer des attaques suicide, a précisé mercredi soir 13 février Adnane Afrine, porte-parole de l'opération engagée par les Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la province de Deir Ezzor.
"Il y a des affrontements violents et des batailles féroces", a-t-il souligné.
Appuyés par la coalition internationale emmenée par Washington, les combattants kurdes et arabes des FDS ont lancé samedi 9 février leur offensive "finale" contre la poche jihadiste, qui englobe une portion du village de Baghouz, tout près de la frontière avec l'Irak.
"Il y a une forte résistance", a souligné M. Afrine, alors que ces derniers jours les jihadistes ont lancé des contre-attaques ayant obligé les FDS à battre en retraite.
"La superficie géographique dont on parlait c'était 700 m², maintenant c'est un kilomètre carré de maisons, en plus d'un camp dans le sud de Baghouz", a souligné le porte-parole des FDS.
"On n'a pas de chiffres exacts, mais on peut donner une estimation, environ un millier de combattants et de combattantes" y sont retranchés, a-t-il précisé.
Après une montée en puissance fulgurante en 2014 et la conquête de vastes régions en Syrie et en Irak, les jihadistes en déroute ont vu leur territoire se réduire comme peau de chagrin sous le coup de multiples offensives.
"Il y a beaucoup de tunnels dans Baghouz maintenant. C'est pour cela que l'opération a pris du retard. Il y a beaucoup de kamikazes qui attaquent nos régions, avec des voitures ou des motos piégées", a-t-il précisé.
Mardi 12 février, les FDS ont essuyé "deux attaques menées par des femmes kamikazes qui se sont fait exploser", a ajouté M. Afrine.