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Syrie : le chef d'un groupe jihadiste dans un "état critique" après une frappe russe

L'armée russe a affirmé mercredi 4 octobre avoir tué 12 commandants de la coalition jihadiste Tahrir al-Cham, composée essentiellement de l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie, ajoutant que son chef Mohammad al-Joulani se trouvait dans un "état critique".

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Le chef du Front Al-Nosra, Mohammad al-Joulani, dans un endroit non précisé.
Le chef du Front Al-Nosra, Mohammad al-Joulani, dans un endroit non précisé.
Photo : AFP/VNA/CVN

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense explique avoir lancé mardi 3 octobre des frappes aériennes après avoir obtenu des informations quant à la tenue d'une réunion de ce groupe, connu auparavant sous le nom de Front al-Nosra.
"À la suite de cette frappe, (...) Mohammad al-Joulani a subi des blessures graves et multiples, a perdu un bras et se trouve dans un état critique, selon plusieurs sources indépendantes", ajoute-t-il.
Selon l'armée russe, qui intervient en soutien au régime de Bachar al-Assad, "environ 50" autres "commandants" ont été tués dont l'un des bras droits de Mohammad al-Joulani et "plus d'une dizaine de combattants" ont été blessés.
Cette opération a été menée par l'aviation russe à la suite d'une attaque menée contre des éléments de la police militaire russe le 18 septembre dans la région de Hama, voisine de celle de Idleb (Nord-Ouest), qui n'avait pas fait de victime.
En représailles, l'armée russe avait déjà affirmé le 27 septembre avoir tué cinq commandants et 32 combattants de Tahrir al-Cham.
Après des mois de calme, la province d'Idleb, essentiellement contrôlée par les jihadistes dominés par l'ex-branche d'Al-Qaïda, est visée ces dernières semaines par des bombardements intenses des forces prorégime et russes.
Plus de 330.000 personnes ont été tuées et des millions déplacées depuis le déclenchement du conflit syrien en 2011.
Au moins 3.000 personnes, dont près d'un tiers de civils, ont été tuées en septembre dans la guerre qui ravage la Syrie, soit le mois le plus meurtrier en 2017, en raison notamment des offensives contre le groupe jihadiste État islamique (EI), a annoncé dimanche 1er octobre l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
En juin, l'armée russe avait annoncé avoir "selon une forte probabilité" tué le chef de l'EI, Abou Bakr al-Baghdadi mais ce dernier est réapparu récemment dans un enregistrement audio qui lui est attribué où il appelle ses combattant à "résister" face à leurs ennemis.

AFP/VNA/CVN

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