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Recherche des survivants dans les décombres après une explosion à Idleb, le 24 avril en Syrie. |
L'explosion à Idleb, qui a fait aussi plus de 20 blessés, a eu lieu près d'un marché dans la ville de Jisr al-Choughour, dans le Nord-Ouest du pays, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) qui dispose d'un large réseau de sources dans la Syrie en guerre. L'OSDH n'était pas en mesure de dire dans l'immédiat quelle en était la cause.
Un journaliste sur place a constaté l'effondrement, sans doute en raison de l'explosion, de deux bâtiments, dont un immeuble de quatre étages. D'autres bâtisses à proximité semblaient sur le point de s'écrouler.
Quatre membres de la défense civile tentaient de trouver des survivants ou des corps sous les décombres.
L'ONG avait fait état auparavant de 15 morts, dont 13 civils.
Des passants et le responsable de la défense civile locale, Abdelwahab Al-Abdou, ont affirmé ne pas avoir connaissance de l'origine de l'explosion.
"Nous avons accouru vers le lieu de l'explosion et avons vu les équipes de secours" essayer de venir en aide aux blessés, a-t-il relaté.
La province d'Idleb est dominée par Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda), une organisation jihadiste qui a renforcé en début d'année son emprise sur ce territoire face à des opposants affaiblis.
Le groupe État islamique (EI) dispose également de cellules dormantes dans la région d'Idleb.
Depuis septembre 2018, cette province fait l'objet d'un accord négocié par Moscou et Ankara, prévoyant la mise en place d'une "zone démilitarisée" séparant les secteurs jihadistes et insurgés des zones gouvernementales attenantes.