>>L'UE accorde une extension du Brexit jusqu'au 31 octobre
>>Brexit: Merkel favorable à un report prolongé
>>Un nouveau parti anti-Brexit voit le jour au Royaume-Uni, inspiré par Macron
La Première ministre britannique Theresa May le 11 avril à Bruxelles, en Belgique. |
Un mois avant le scrutin européen, prévu le 23 mai au Royaume-Uni, le parti europhile Change UK, fondé par des transfuges travaillistes et conservateurs, a présenté ses candidats à Bristol (Ouest de l'Angleterre).
Parmi eux se trouvent des personnalités aux profils variés comme Rachel Johnson, sœur du député conservateur et ancien ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, qui défend, lui, un Brexit dur; Gavin Esler, ancien journaliste de la BBC; ou encore l'économiste Jan Vincent Rostowski, ancien vice-premier ministre de Pologne.
Le gouvernement britannique, qui s'est réuni en fin de matinée lors d'un Conseil des ministres, compte cependant bien pouvoir annuler ces élections, près de trois ans après le référendum du Brexit, s'il arrive à faire adopter d'ici le 22 mai le Traité de retrait de l'UE par les députés.
Les parlementaires ont déjà rejeté ce texte, conclu fin novembre, à trois reprises contraignant Theresa May à demander deux reports de la date du Brexit, initialement fixée au 29 mars, au 12 avril puis au 31 octobre.
Pour tenter sortir de l'impasse, la dirigeante conservatrice a entamé début avril des discussions avec l'opposition travailliste afin de trouver un compromis. Elles ont repris mardi 23 avril après onze jours de pause, mais sans permettre d'avancée notable.
"Les discussions avec le Parti travailliste ont été sérieuses mais difficiles sur certains aspects, notamment en ce qui concerne le calendrier de ces pourparlers", a déclaré un porte-parole du gouvernement après la rencontre.
AFP/VNA/CVN