>>L'armée syrienne recommence à assiéger les quartiers tenus par les opposants à Alep
Lieu d'un attentat à la bombe à Homs, le 5 septembre en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les explosions ont eu lieu dans deux villes acquises au régime, Tartous sur le littoral occidental et Homs dans le Centre, ainsi qu'à Hassaké, une agglomération du nord-est contrôlée en très grande partie par les forces kurdes.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), les attentats ont visé des points de contrôle de l'armée du régime ou de la police kurde.
"Ces attaques ont été clairement menées simultanément en visant des positions des forces de sécurité", a souligné Rami Abdel Rahmane, le directeur de l'OSDH.
Elles interviennent au lendemain de la perte par le groupe État islamique (EI) de ses dernières positions le long de la frontière turque, et d'un succès de l'armée syrienne et de ses alliés qui ont réussi de nouveau à assiéger les quartiers d'opposition d'Alep.
Sur le pont Arzouna, à l'entrée de Tartous, un attentat suicide à la voiture piégée a été suivi par l'explosion par un kamikaze qui a fait détonner sa ceinture d'explosif au milieu de la foule, faisant 11 morts et 45 blessés, selon l'agence.
Ce mode opératoire est utilisé par les jihadistes d'Al-Qaïda et de l'EI.
À Homs, à l'entrée de Zahra, un quartier majoritairement alaouite, une voiture piégée a causé la mort de deux personnes alors que sept autres ont été blessées, selon Sana.
Par ailleurs, selon la même source, huit personnes ont été tuées à Hassaké, dans le Nord-Est, tenu quasiment entièrement par les milices kurdes.
Selon l'OSDH, l'explosion a visé un point de contrôle d'Assayech, les forces de sécurité kurdes.
Par ailleurs, selon l'agence Sana, une explosion s'est produite sur une route à l'ouest de la capitale Damas, faisant un mort et trois blessés. Selon l'OSDH, cette attaque a fait trois morts.
AFP/VNA/CVN