>>Près de 400 Casques blancs bloqués dans le Sud
>>Sept Casques blancs abattus dans un de leurs centres en Syrie
Un Casque blanc syrien évacue une petite fille près d'un site visé par un bombardement, à Douma, alors bastion rebelle près de Damas, le 25 février 2017. |
Plus de 400 de ces secouristes et des membres de leurs familles avaient été évacués par Israël fin juillet, après avoir fui les provinces syriennes de Deraa et Qouneitra (Sud), au moment de leur reprise par les troupes de Bachar al-Assad.
Cette exfiltration avait eu lieu dans le plus grand secret, à la demande de pays occidentaux, où ces Casques blancs devaient être acheminés sous trois mois maximum.
"Le gouvernement leur a permis de passer par le territoire (jordanien) temporairement pour qu'ils puissent rejoindre des pays occidentaux, à la demande de l'ONU et pour des raisons humanitaires", a rappelé le ministère jordanien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Alors que 279 secouristes ont à ce jour quitté la Jordanie, Amman a précisé que le contingent restant suivrait d'ici deux semaines.
En juillet, le Royaume-Uni, l'Allemagne et le Canada s'étaient manifestés pour accueillir ces Casques blancs, selon les autorités jordaniennes. La France avait assuré vouloir également "prendre sa part".
Les Casques blancs sont devenus célèbres pour leurs opérations de secours en Syrie, où le conflit a fait plus de 360.000 morts et des dégâts considérables depuis 2011. Leur travail, très médiatisé, leur avait valu d'être cités parmi les prétendants au Nobel de la paix en 2016.
AFP/VNA/CVN