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L'australien Julian Wilson a remporté la Billabong Pro Trahiti loin devant les surfeurs français à la traîne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Landais Joan Duru, peu familier de la vague de Teahupoo, est paradoxalement celui qui a montré le plus de maîtrise, avec un tube profond noté 9,17 pour sortir Joël Parkinson au troisième round, mais il a été éliminé en quarts par le futur vainqueur Julian Wilson.
Aucun des trois ultra-marins engagés n’accède aux quarts de finales de cette étape du World Championship Tour (WCT). Le Réunionnais Jérémy Florès, qui l’avait emporté à Tahiti en 2015, a été battu par l’Australien Connor O ‘Leary.
Le Tahitien Michel Bourez a été éliminé par l’Américain Conner Coffin au troisième tour. Malgré de nombreux podiums internationaux, il n’est jamais parvenu à briller à domicile, sur la vague de Teahupoo.
Quant à l’autre Tahitien, Taumata Puhetini, qualifié lors des trials qui précèdent la Billabong Pro Tahiti, il a été sorti dès le premier jour, après avoir été opposé au leader mondial Matt Wilkinson.
Teahupoo, connue pour la puissance, a été timide cette année, avec des hauteurs de vagues inférieures à deux mètres, plus favorables aux fins techniciens qu’aux amateurs de gros tubes.
Les organisateurs avaient exceptionnellement concentré la compétition sur trois jours, pour éviter les mauvaises conditions météo attendues lundi.
Jordy Smith, battu en demi-finale par Julian Wilson, est le nouveau leader du classement mondial. Le premier Français, Michel Bourez, qui surfe sous les couleurs de la Polynésie française, est treizième. Joan Duru gagne six places et passe seizième.