>>Italie : le COVID perturbe la Serie A, mais pas Milan ni Naples
>>Italie : une Serie A très animée à mi-championnat, d'Inzaghi à Ribéry
La joie du gardien slovène de l'Inter Milan, Samir Handanovic, et de ses coéquipiers, après avoir remporté la finale de la Supercoupe d'Italie face à la Juventus Turin, le 12 janvier au Stade San Siro. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Alors que se profilait la séance des tirs au but, Alexis Sanchez a surgi pour profiter d'une erreur défensive d'Alex Sandro et offrir le trophée aux Nerazzurri, juste devant la moitié de stade occupée par les tifosi de l'Inter.
Avec ce succès mérité au terme d'un derby d'Italie engagé, Inzaghi continue son sans-faute dans cette compétition avec trois victoires en trois participations, les trois fois contre les Bianconeri, qu'il avait déjà battus avec la Lazio Rome en 2017 et 2019. Il remporte aussi son premier titre sur le banc nerazzurro.
La Juventus, après avoir dû céder aux Nerazzurri le scudetto en mai, continue de perdre de sa superbe sur la scène nationale, même si elle a longtemps résisté mercredi soir 12 janvier.
Privés de nombreux titulaires au coup d'envoi entre blessé (Chiesa), suspendus (De Ligt et Cuadrado) et revenants ménagés sur le banc (Bonucci, Dybala), les Turinois ont vite su qu'il leur faudrait beaucoup courir face à des Nerazzurri en confiance.
Les Bianconeri ont été rapidement mis sous pression, sur une tête d'Edin Dzeko (1re), une frappe de peu à côté de Lautaro Martinez (7e) puis une percée de Nicolo Barella qui a réclamé un penalty pour une intervention limite de Giorgio Chiellini (10e).
Les hommes de Massimiliano Allegri n'auront guère réussi à desserrer l'étau qu'un quart d'heure en première période, mais cela leur a suffi pour ouvrir la marque sur une tête de Weston McKennie après un bon travail de Dejan Kulusevski à droite puis Alvaro Morata à gauche (25e).
Illusion
Piquée au vif dans son antre, l'Inter a alors remis de l'ordre dans son jeu et fait de nouveau reculer la Juve. Et les Nerazzurri ont obtenu un penalty, pour un accrochage très léger de De Sciglio sur Dzeko. Martinez a transformé en force (35e).
À la reprise, Federico Bernardeschi a fait illusion pour la Juve avec deux frappes dangereuses (47e, 50e) mais c'est encore l'Inter qui est repartie à l'assaut.
Mattia Perin, titulaire dans la cage turinoise au lieu de Wojciech Szczesny, écarté pour raison sanitaire, a dû s'employer sur des têtes de Denzel Dumfries (59e) et Martinez (69e) puis une volée de Perisic (72e), puis se jeter devant Sanchez dans la prolongation (116e).
Les entrées de Paolo Dybala et Moise Kean n'ont pas permis à la Juve de se montrer plus dangereuse et Perin a finalement dû s'incliner à la toute fin alors qu'il devait déjà commencer à penser à sa séance de tirs au but.
San Siro n'était qu'à moitié plein, avant l'entrée en vigueur d'un plafond plus restrictif (5.000 maximum) à partir du 15 janvier, mais au coup de sifflet final les tifosi nerazzurri se sont chargés de le faire sonner comme s'il était rempli.
AFP/VNA/CVN