Football
Supercoupe d'Espagne : Zidane et le Real au 7e ciel, le Barça en enfer

Et de sept pour Zinédine Zidane! Son Real Madrid a remporté la Supercoupe d'Espagne aux dépens d'un FC Barcelone fantomatique mercredi 16 août au stade Santiago-Bernabeu (2-0), confirmant sa nette victoire du match aller (3-1) et décrochant le septième trophée de l'ère "Zizou".

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Le Real Madrid a remporté la Supercoupe d'Espagne aux dépens d'un FC Barcelone fantomatique, le 16 août 2017 au stade Santiago.
Photo : AFP/VNA/CVN

Largement supérieur en première période, le Real a marqué par Marco Asensio (4e) puis Karim Benzema (39e) pour assommer un Barça en pleine crise et toujours aussi déboussolé depuis la perte de son attaquant brésilien Neymar, parti au Paris Saint-Germain.

C'est le septième titre conquis par les Madrilènes sur neuf possibles depuis la nomination de Zidane sur le banc en janvier 2016 et le deuxième cette saison après la Supercoupe d'Europe gagnée contre Manchester United (2-1).

Ces dix dernières années, difficile de se souvenir d'un clasico qui ait été autant dominé par le Real.

Mais dans ce match à horaire tardif, entamé mercredi soir 16 août et achevé tôt jeudi 17 août, on a ressenti comme une passation de pouvoir. Comme si l'ère triomphale du Barça, vainqueur de quatre Ligues des champions entre 2006 et 2015, s'effaçait pour laisser place à celle du Real, lauréat de la C1 en 2014, 2016 et 2017 - les deux dernières avec Zidane sur le banc.

Orphelins de Neymar

Sous la direction du Français, cela fait 68 matches officiels consécutifs que le Real marque au moins un but par rencontre. Et si l'équipe merengue tient ce rythme d'enfer, on voit mal qui pourrait lui tenir tête cette saison.

Zinedine Zidane qui remporte son septième titre félicite son avant-centre buteur Karim Benzema, le 16 août à Madrid.

En première période au stade Santiago-Bernabeu, rarement le Barça aura été aussi malmené et méconnaissable. Au point que le score aurait pu être de 3-0 ou 4-0 à la pause.

On sentait au coup d'envoi que l'entraîneur Ernesto Valverde avait construit une équipe davantage faite pour ne pas sombrer que pour tenter de gagner : cinq milieux de terrain et seulement deux attaquants, Luis Suarez et Lionel Messi, plus que jamais orphelins de Neymar.

Le duo a eu beau se démener devant, le manque de joueurs capables de combiner avec eux était criant en l'absence du capitaine Andres Iniesta, blessé, et faute de recrues.

Messi ne s'est dépêtré qu'une fois de la défense adverse et c'était pour trouver la transversale à angle fermé (52e).

AFP/VNA/CVN

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