La vente aux enchères s'est tenue dans un hôtel cinq étoiles flambant neuf de la capitale kényane, le 5 novembre. |
"Cela a été un réel succès (...) Je ne peux même pas y croire," a glissé Danda Jaroljmek, de Circle Art, agence basée dans la capitale kényane qui organisait l'événement.
Selon elle, l'œuvre la plus chère est partie pour 1,7 million de shillings, quelque 14.700 euros, soit le double du prix catalogue. Il s'est agi d'une peinture à l'huile intitulée Celebration ("Fête"), de l'artiste ougandais Geoffrey Mukasa, qui représente une scène vivante de danse et percussions.
Le 5 novembre, la vente aux enchères s'est tenue dans un hôtel cinq étoiles flambant neuf de la capitale kényane. Des centaines d'acheteurs potentiels, pour beaucoup entassés au fond de la salle par manque de place, s'étaient déplacés pour l'occasion.
"Deux ou trois œuvres ne se sont pas vendues, mais beaucoup sont parties pour beaucoup plus" que leur estimation, a poursuivi Mme Jaroljmek, ajoutant que l'ensemble de la vente avait rapporté 18,5 millions de shillings (160.000 euros).
La plupart des artistes dont les œuvres étaient proposées à la vente étaient Kényans, mais d'autres venaient d'Éthiopie, de Tanzanie, d'Ouganda ou du Soudan. Plus de la moitié des œuvres - peintures et sculptures - ont été achetées par des collectionneurs locaux.
Le succès de l'événement est un signal de plus de l'intérêt croissant porté au marché de l'art d'Afrique de l'Est. Un marché encore largement devancé il y a peu par ceux d'Afrique occidentale et mériodionale.
AFP/VNA/CVNN