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L’équipe chirurgicale de Cho Rây durant la transplantation croisée des reins. |
Le professeur agrégé Thai Minh Sâm, chef de la faculté d’urologie, a ajouté qu’une malade, était au dernier stade d’une insuffisance rénale chronique malgré un traitement par hémodialyse astreignant depuis avril 2015. Son donneur est son beau-père, de même groupe sanguin et facteurs immunitaires, mais présentant des divergences au niveau des anticorps HLA, ce qui présente un risque de rejet futur du greffon.
Le second patient est une femme de 32 ans également au dernier stade d'insuffisance rénale chronique, qui a bénéficié d’un don de sa mère.
Lê Thi Anh Hông, âgée de 31 ans et domicilée à Kiên Giang (Sud), et Vu Thi Huê, âgée de 32 ans et domicilée à Dak Nông (hauts plateaux du Centre) ont traversé une longue période d’insuffisance rénale chronique et de dialyse à l’Hôpital Cho Rây, selon les médecins.
Le beau-père de Lê Thi Anh Hông voudrait lui donner un rein pour la sortir de la dialyse, mais il n’est pas compatible avec la fille de sa conjointe, il est compatible avec Vu Thi Huê et lui a donné un rein.
La mère de Vu Thi Huê, Nguyên Thi Huê, voudrait également aider sa fille mais elle est incompatible avec sa fille. Grâce à la transplantation croisée, elle a fait don d’un rein à Lê Thi Anh Hông.
Le 11 janvier, les deux transplantations ont été réalisées parallèlement par deux équipes chirurgicales, prenant plus de trois heures, pour se conclure avec des indices de survie tres favorables. Les fonctions rénales se sont rétablies deux jours après les interventions. Un mois après leur sortie d’hospitalisation, les patients ont retrouvé une vie parfaitement normale.
Texte et photo : Quang Châu/CVN