Sport : nécessité d’un laboratoire anti-dopage au Vietnam

En un court laps de temps, récemment, le sport national a découvert deux cas de dopage. Il s'agit de deux haltérophiles, Hoàng Anh Tuân et Ngô Thi Hanh. Si le 1er cas est dû au manque d'information, le 2e cas a choqué les amoureux d'un sport authentique lors du 6e Festival national de l'éducation physique et des sports.

Jamais aucun test anti-dopage n'avait été effectué, jusqu'à présent, à l'occasion d'un tournoi sportif national. C'est pourquoi le comité d'organisation du 6e Festival national de l'éducation physique et des sports a reçu un soutien unanime pour effecteur un test anti-doping sur 30 sportifs sélectionnés au hasard.

Si la détermination des responsables du sport national pour lutter contre le doping est reconnue, elle s'arrête cependant à simplement donner l'alerte. L'incident de Hoàng Anh Tuân montre qu'il ne suffit pas de lancer des appels ou de se reposer sur la prise de conscience des sportifs, des entraîneurs ou des dirigeants sportifs des localités sur l'interdiction d'utiliser des substances dopantes. Il est temps de déployer des actions concrètes, surtout lors des événements sportifs importants. Ainsi, en plus de punitions sévères, il faudrait aussi effectuer des tests plus régulièrement.

Nécessité d'un centre de test

La découverte successive de dopage par deux sportifs nationaux a sonné l'alarme du risque d'une éventuelle explosion de ce "fléau" dans le temps à venir. Rien ne sera plus efficace que la création d'un centre spécialisé dans les contrôles anti-doping dans le pays, malgré le coût. Car, jusqu'à présent, il faut envoyer les échantillons à analyser à l'étranger avec un coût considérable (environ 300 dollars/échantillon).

En effet, le dépistage des substances dopantes est une question cruciale non seulement au Vietnam mais aussi dans le monde, surtout chez les sports de haut niveau. L'utilisation du dopage chez un sportif viole non seulement les lois de compétition sportive mais déteint aussi sur l'honneur de son pays. Étant une personne expérimentée dans le dépistage du dopage, Lê Quy Phuong, directeur général adjoint du Département général de l'éducation physique et des sports, a proposé au gouvernement de construire un laboratoire antidopage au Vietnam. Pour ce faire, il faudrait un investissement de 80 milliards de dôngs. La création de ce centre permettra de freiner la croissance des cas de dopage et de rendre la lutte pour rendre les valeurs réelles au sport plus acharnée.

Diêu An/CVN

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