Soutenir Trân Tô Nga dans sa lutte pour la justice des victimes de l'agent orange

Des responsables de l'Association des victimes de l'agent orange de la province de Soc Trang (Sud) a eu mardi 30 août une rencontre avec Trân Tô Nga qui poursuit en justice de grandes compagnies américaines de la chimie, qui fournissaient l'agent orange utilisé pendant la guerre au Vietnam.

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La rencontre entre des responsables de l'Association des victimes de l'agent orange de la province de Soc Trang et Trân Tô Nga, le 30 août dans cette province.

Trân Tô Nga a partagé avec les responsables locaux son parcours personnel : sa participation à la résistance où elle a été exposée à l’agent orange, et sa lutte pour réclamer la justice en faveur des millions de victimes de l’agent orange du Vietnam, avec l'aide d'amis vietnamiens et étrangers.
Le colonel Nguyên Thanh Can, vice-président permanent de l'Association des victimes de l'agent orange de la province de Soc Trang, a remis, lors de cette rencontre, à Trân Tô Nga plus de 20.000 signatures de membres de l'association et de la population locale pour soutenir son procès.

À cette occasion, Trân Tô Nga a rendu visite et offert 100 euros et un million de dongs à Dô Thuy Duong, victime de l'agent orange résidant dans le bourg de My Xuyên, district éponyme.
Trân Tô Nga, une Viêt kiêu de France, est originaire de Cân Tho (Sud). Elle a été reportée de l'Agence d'Information de Libération - Thông tân xa giai phóng, un des deux organes prédécesseurs de l’Agence Vietnamienne d’Information (VNA en abréviation anglaise). L'audience de plaidoirie du procès intenté par Trân Tô Nga contre les compagnies américaines a eu lieu le 16 avril 2015 au Tribunal de Grande instance d’Evry, en banlieue de Paris.
De 1961 à 1971, l’armée américaine a déversé 80 millions de litres de défoliants au Vietnam, lesquels contenaient près de 400kg de dioxine, un produit hautement toxique qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l'organisme.
Plus de 4,8 millions de Vietnamiens ont été exposés à la dioxine, dont 3 millions en subissent encore les séquelles.

VNA/CVN

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