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Photomontage du nouveau Premier ministre du Kosovo, Avdullah Hoti (gauche), et du président serbe Aleksandar Vucic. |
Depuis la proclamation de son indépendance en 2008, le Kosovo est reconnu par plus de 100 pays membres des Nations unies et 22 États sur 27 au sein de l'UE, qui est donc désunie sur la question.
Un obstacle de taille demeure : Belgrade refuse toujours de reconnaître l'indépendance de son ancienne province méridionale après la guerre de la fin des années 1990.
Et sans l'aval serbe, dont la position est suivie par la Russie et la Chine, impossible pour le Kosovo d'espérer une reconnaissance formelle des Nations unies.
Selon la présidence française, le sommet de vendredi 10 juillet -à l'initiative du couple Macron - Merkel- a donc pour objectif de "relancer le dialogue" pour "permettre à l'UE de faciliter la solution de leurs différends". Il doit débuter à 08h30 GMT.
Il doit réunir le président serbe Aleksandar Vucic, le Premier ministre kosovar Avdullah Hoti et le président Hashim Thaçi.
Emmanuel Macron et Angela Merkel ainsi que le haut-représentant de l'UE pour les Affaires étrangères Josep Borell et le représentant spécial de l'UE pour les Balkans occidentaux Miroslav Lajcak doivent également participer à ce sommet de haut niveau.
Cette première étape doit être suivie deux jours plus tard d'une rencontre des deux dirigeants à Bruxelles, une première depuis novembre 2018.
"Ce n'est pas un hasard si nous continuons le dialogue dimanche 12 juillet, après la réunion de vendredi 10 juillet", a souligné Peter Stano, porte-parole des services extérieurs de l'UE. "Ce sont des évènements complémentaires".
Quel sera l'état d'esprit des dirigeants ? Dans un discours mardi 7 juillet à la Nation, le président serbe a prévenu qu'il s'attendait à ce qu'on ne lui fasse "aucun cadeau" dans ce sommet.
"Ce qui nous attend, c'est un été et un automne difficiles lorsqu'il est question du Kosovo", a-t-il assuré.