Au moins 25 personnes ont été tuées et de nombreuses personnes grièvement blessées vendredi 20 février à Mogadiscio dans une attaque revendiquée par les islamistes shebab, visant un hôtel où des ministres, députés et responsables somaliens étaient réunis. Cet attentat, qui a visé l’établissement haut de gamme du Central Hotel, est le plus meurtrier en Somalie depuis près de deux ans. Washington a condamné cette attaque meurtrière, soulignant qu’elle illustrait la soif de "mort" des islamistes. "Cette attaque meurtrière ciblant des membres du gouvernement et du Parlement, une nouvelle fois, met en lumière que les shebab ne cherchent que la mort et la destruction, et sont fermement opposés aux efforts du peuple somalien qui essaie de construire un avenir sûr et prospère", a déclaré la porte-parole du département d’État, Jennifer Psaki. Vendredi 20 février, une source à la présidence somalienne ayant requis l’anonymat évoquait "au moins 25 morts", précisant que le bilan pourrait augmenter vu la gravité des blessures. Selon elle, l’attaque, survenue lors de la prière musulmane du vendredi 20 février, est terminée. Un policier sur place, Abdulrahman Ali, a quant à lui indiqué avoir vu onze corps. Plus tôt, une source sécuritaire occidentale avait parlé d’"une soixantaine de victimes", tuées ou blessées. Plusieurs ministres, députés et autres responsables somaliens se trouvaient à l’intérieur de l’hôtel, avait-elle précisé.