>>Les stations de ski mobilisées pour sauver les vacances de février
Télésiège dans la station fermée de Val-d'Isère (France), le 12 décembre 2020. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Si on n'ouvre pas en février, il faut regarder la réalité en face, la saison est terminée, des stations vont avoir de vrais problèmes d'existence", a afffirmé Dominique Marcel, Pdg de la Compagnie des Alpes. La Compagnie des Alpes exploite dix domaines skiables.
"Il faut de la visibilité pour que les gens puissent réserver suffisamment à l'avance" pour les vacances de février qui représentent "40% voire davantage du chiffre d'affaires", a souhaité Dominique Marcel qui s'est dit dans "une situation très difficile d'anxiété", tout en espérant "une décision rapide".
"Nos réservations, qui étaient déjà plus faibles chaque semaine, diminuent", a-t-il regretté.
"On est dans des espaces ouverts", sans "restaurants" ni "discothèques", a-t-il fait valoir, avançant qu'on ne risquait "pas plus" d'être contaminés par le COVID-19 dans les stations de ski que "dans les centres commerciaux" ou "dans le métro".
Jeudi 7 janvier, le Premier ministre Jean Castex a annoncé qu'un point serait fait avec les professionnels de la montagne le 20 janvier pour étudier une éventuelle réouverture des remontées mécaniques début février et leur "donner de la visibilité en travaillant avec eux à l'élaboration d'une méthode d'ouverture encadrée et progressive".
Le Premier ministre a dit comprendre "l'inquiétude des élus et des professionnels de la montagne", alors que la saison d'hiver est "vitale pour ces territoires".
Pour les stations de ski, déjà privées de remontées mécaniques en décembre, mois qui représente 25% de leur activité annuelle, "les conditions d'une reprise à compter de début février seront concertées avec les représentants de ces secteurs", a annoncé le Premier ministre.
Dans un premier bilan d'étape de la saison, les professionnels de la montagne ont fait état cette semaine d'un taux d'occupation en "chute libre", évoquant la perte de chiffre d'affaires de l'ensemble de la filière à 1,5 milliard d'euros sur les deux semaines des congés de Noël.
AFP/VNA/CVN