Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma en visite à Freetown, le 15 août après les inondations et glissements de terrain catastrophiques ayant frappé la capitale de Sierra Leone. |
Le président sierra-léonais Ernest Bai Koroma en visite à Freetown, le 15 août après les inondations et glissements de terrain catastrophiques ayant frappé la capitale de Sierra Leone. Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Kamara a été désigné lors de la convention du parti à Makeni (Centre), ville d'origine de M. Koroma, lors d'une convention marquée par l'inauguration d'un nouveau siège de l'APC (Congrès de tout le peuple, au pouvoir), qui s'est achevée dans la nuit de dimanche 15 à lundi 16 octobre, a constaté un correspondant de l'AFP.
Le candidat, économiste de formation de 66 ans, précédemment ministre des Finances et gouverneur de la Banque centrale, a été sélectionné parmi 26 prétendants.
Les statuts de l'APC prévoient que les candidats du parti puissent être désignés soit par élection soit par nomination.
De son côté, le SLPP (Parti du peuple de Sierra Leone), principale formation d'opposition, a investi un ancien général, Julius Maada Bio, 53 ans, déjà candidat en 2012, ex-chef d'une junte militaire qui a dirigé le pays pendant quelques mois en 1996.
M. Bio l'a emporté parmi cinq aspirants à l'investiture, lors d'une convention du parti au siège du Parlement à Freetown, la capitale.
Quelque 3,1 millions d'habitants de ce pays anglophone d'Afrique de l'Ouest, l'un des plus pauvres du monde, sont appelés aux urnes le 7 mars 2018 pour des élections présidentielles, législatives et locales.
Les cartes d'électeurs seront distribuées à partir de décembre, a indiqué le président de la Commission électorale nationale (NEC), N'fah Alie Conteh.
Le gouvernement a estimé à 48 millions de dollars (40,6 millions d'euros) le coût de l'organisation de ces élections, dont 28 millions (23,7 millions d'euros) ont déjà été versés, selon le secrétaire exécutif de la NEC, William Addo Davies.
AFP/VNA/CVN