>>Servier a provisionné 70 millions d'euros pour indemniser les victimes du Mediator
Le groupe Servier va récupérer tous les droits commerciaux, hors États-Unis, du médicament anticancéeux Pixuvri. |
En 2014, un premier accord signé entre les deux parties avait accordé à Servier les droits de commercialisation de Pixuvri dans le monde, à l'exception déjà des États-Unis, mais aussi de plusieurs pays où le médicament était déjà soit directement commercialisé par CTI, soit vendu sous licence : l'Allemagne, le Royaume-Uni, les pays scandinaves et la Finlande, l'Autriche, Israël et la Turquie.
En contrepartie du gain de ces marchés supplémentaires, Servier va verser à CTI BioPharma un montant initial de 12 millions d'euros et pourra payer potentiellement jusqu'à 76 millions d'euros de plus, en fonction d'étapes réglementaires et de royalties sur les ventes nettes de Pixuvri, selon un communiqué.
La Commission européenne a délivré pour ce médicament une autorisation conditionnelle de mise sur le marché, pour le traitement en monothérapie de patients adultes atteints d'une forme rare de cancer du système lymphatique, le LNH, qui comprend une soixantaine de sous-types nécessitant des approches thérapeutiques différentes.
En cas de résultats positifs d'une étude clinique de phase III actuellement en cours, l'usage de Pixuvri dans son indication actuelle devrait être confirmé, tout en ouvrant potentiellement la porte à des "indications plus larges", selon le groupe pharmaceutique français indépendant.
AFP/VNA/CVN