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La championne de tennis Serena Williams se dispute avec l'arbitre Carlos Ramos lors de la finale de l'US Open, à New York, le 8 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Serena Williams a en partie raison. Il y a deux poids deux mesures dans le degré de la sanction entre les hommes et les femmes pour un mauvais comportement, et pas seulement dans le monde du tennis", estime Navratilova, la championne aux dix-huit levées du Grand Chelem, aujourd’hui âgée de 61 ans.
"Mais dans la nature de ses protestations... elle a aussi en partie tort. Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de dire: si les hommes peuvent se permettre de tenir certains propos, les femmes doivent aussi pouvoir y arriver".
Serena Williams a écopé dimanche 9 septembre de 17.000 dollars d'amende pour ses trois avertissements reçus pour "coaching", "bris de raquette", puis "insulte" lors de la finale qu'elle a perdue samedi 8 septembre contre la Jappoonaise Osaka.
"Ramos (l'arbitre de la rencontre, ndlr), effectivement, n'avait pas d'autre choix que de lui infliger un point (de pénalité)", écrit Naratilova. "Et c'est à partir de là que Ms. Williams a vraiment commencé à déraper". Au-delà de l'incident lui-même, l'ancienne championne a ensuite jugé sur le fond.
"Le fait est que s'il s'avère que l'échelle des sanctions est différente entre les hommes et les femmes pour une même transgression, cela doit être soigneusement examiné et doit être corrigé", a-t-elle souligné.
AFP/VNA/CVN