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Le Paris SG se lance dans l'univers des cryptomonnaies en signant un partenariat stratégique avec Socios.com. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Première équipe à rejoindre "Socios.com", le PSG n'a pas communiqué la durée ni le montant de ce partenariat, qui devrait rapporter toutefois "plusieurs millions d'euros", selon une source proche.
Le principe? Permettre aux fans d'acheter des "tokens" (jetons en anglais, ndlr) afin d'avoir "un droit de vote" lors des sondages en ligne lancés par le PSG. Mais aussi de "débloquer des récompenses, des contenus exclusifs, et des expériences de toutes sortes", explique Marc Armstrong, directeur du sponsoring du club parisien.
La plateforme basée à Malte dit vouloir "réinventer" le concept des "socios", ce système qui permet aux fans d'être associés aux décisions du club en devenant supporters-actionnaires, "dans une forme plus 2.0", selon son fondateur Alexandre Dreyfus.
Loin d'une consultation pour les orientations stratégiques du club, comme c'est le cas au Real Madrid ou au FC Barcelone, les supporters parisiens devront répondre dès le "début de saison prochaine" à des questions plus anecdotiques.
"Une meilleure expérience"
Comme les cryptomonnaies, il y aura un nombre "limité" de "tokens" estampillés PSG qui seront émis grâce à la blockchain, cette technologie permettant de créer des sortes de grands registres virtuels, où des communautés enregistrent de manière infalsifiable leurs transactions, sans recours à une autorité centrale de contrôle.
Le prix du "token", davantage "une sorte de badge" qu'une monnaie permettant d'acheter des biens ou de réaliser des transactions, n'a pas encore été déterminé. "Mais son coût sera très bas car cela est évidemment destiné au plus grand nombre", confie Alexandre Dreyfus.
Au-delà de la monétisation par la vente de jetons, quel est l'objectif ? "Pour nous, l'intérêt se situe au niveau de l'engagement des fans, de la manière dont on peut leur fournir une meilleure expérience. Non pas juste à ceux qui assistent aux matches mais aussi à ceux qui sont en Asie, aux Etats-Unis, et aux quatre coins de la planète", souligne Marc Armstrong.
Déjà présent dans le e-sport, le PSG compte enfin sur ce partenariat pour renforcer sa présence dans le domaine du numérique et de l'innovation. "C'est un partenariat stratégique, et non pas un +deal+ où quelqu'un nous paie juste pour une association de marque", ajoute-t-il.
AFP/VNA/CVN