Parmi eux se trouvent deux Indonésiens, selon la compagnie. "Nous pouvons confirmer ce matin qu'il y a sept otages", a déclaré un responsable de la compagnie Afren. "La nationalité des deux autres otages est indonésienne", a-t-il précisé. "Selon les informations dont je dispose jusqu'à présent, il y a sept otages au total", a-t-il dit.
L'entreprise Afren, qui gère la plateforme, avait évoqué le 8 novembre l'enlèvement de cinq personnes : deux Français, deux Américains et un Canadien.
En outre, deux personnes qui ne font pas partie des otages avaient été blessées lors de l'attaque. Selon le responsable d'Afren, les blessés sont actuellement dans un état stable.
Un message présenté comme émanant du principal groupe armé du Sud pétrolifère du Nigeria, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend), a revendiqué l'attaque et le contrôle des sept étrangers.
Un autre communiqué affirme aussi que le Mend détient trois Français et un Thaïlandais déjà enlevés en septembre et annonce que l'organisation mènera de nouvelles attaques prochainement dans la région du delta du fleuve Niger.
Cependant, ces messages provenant d'adresses courriels différents que celles habituellement utilisées par l'organisation n'ont pu être authentifiés.
Un porte-parole des forces de sécurité nigérianes dans la région a déclaré étudier ces documents avant de pouvoir se prononcer sur leur authenticité.
L'attaque a été menée par des hommes armés contre une plateforme pétrolière dans la nuit de dimanche à le 8 novembre dans le champ pétrolifère Okoro, à 12 kilomètres au Sud des côtes de l'État méridional d'Akwa Ibom, sur le golfe de Guinée.
Cet État est situé dans la région instable du delta du Niger, coeur de la production pétrolière du pays, où les enlèvements sont fréquents.
Afren a précisé que les personnes avaient été enlevées au cours de deux incidents séparés : l'attaque contre une plateforme pétrolière suivie de celle contre un bateau logistique.
Le delta du Niger (Sud) est le théâtre d'opérations de nombreux gangs criminels et groupes de militants armés, dont le Mend affirmant lutter au nom d'une plus juste répartition de la manne pétrolière.
AFP/VNA/CVN