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Des soldats américains participent à un exercice militaire conjoint avec la République de Corée en avril dernier. |
Les manœuvres, un exercice de poste de commandement se faisant de façon virtuelle à l'aide de stimulation informatique, doivent durer 15 jours, selon la chaîne YTN. Dans les dix jours suivant cette simulation, on évaluera les capacités de l'armée sud-coréenne en matière de transfert du contrôle opérationnel en temps de guerre (OPCON) de Washington à Séoul.
La République de Corée avait cédé le commandement opérationnel de ses forces au Commandement des Nations unies en Corée (UNC), dirigé par les États-Unis, lors de la Guerre de Corée (1950-53), avant d'en reprendre formellement le contrôle en 1994.
Cet exercice survient après que la République populaire démocratique de Corée (RPDC) a testé le 25 juillet deux missiles à courte portée pour protester contre ces entraînements militaires conjoints et le projet sud-coréen d'acquérir des avions furtifs américains. Depuis, elle a testé quatre autres projectiles en une semaine. Selon un officiel militaire sud-coréen ayant requis l'anonymat cité par l'agence Yonhap, le nom de baptême de cet exercice virtuel n'a encore pas été décidé et une annonce devrait être faite dans la semaine.
Le président américain Donald Trump avait promis de mettre fin à tout exercice de guerre "provocateur" avec la République de Corée, à l'issue de son premier sommet avec le dirigeant suprême de la RPDC, Kim Jong Un, à Singapour le 12 juin 2018. En mars dernier, la République de Corée et les États-Unis ont mené un nouvel exercice, baptisé Dong Maeng ("Alliance" en coréen), destiné à remplacer leurs manœuvres annuelles Key Resolve et Foal Eagle.