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La police britannique devant le lieu où l'ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille ont été découverts empoisonnés à Salisbury, en Angleterre, en mars 2018. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Washington va s'opposer à toute assistance à Moscou "de la part des institutions financières internationales" comme la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international et restreindre l'accès des banques américaines au marché de la dette souveraine russe, a annoncé la porte-parole du département d'État américain Morgan Ortagus dans un communiqué.
Les États-Unis vont également limiter les exportations vers la Russie de biens et technologies américains "d'importance stratégique pour le programme d'armes chimiques et biologiques" russe. Ces mesures, prises au nom d'une loi américaine de 1991 sur l'élimination des armes chimiques et biologiques, entreront en vigueur "vers le 19 août", après notification du Congrès des États-Unis, a précisé la diplomatie américaine. Elles le resteront pendant au moins 12 mois.
Le Département du Trésor a précisé que les sanctions visant à empêcher les banques américaines d'acheter de la dette souveraine russe et de prêter de l'argent aux entités gouvernementales russes seraient mises en œuvre à partir du 26 août.
Selon le communiqué du département d'État, "ces mesures pourraient empêcher la Russie d'accéder à des milliards de dollars d'activités commerciales bilatérales avec les États-Unis". La loi prévoit que les sanctions ne puissent être levées que si la Russie fait notamment la démonstration qu'elle "n'utilisera plus d'armes chimiques à l'avenir", sous le contrôle d'inspecteurs internationaux, et si elle indemnise les victimes de l'attaque au Novitchok.
Il s'agit du second train de sanctions américaines dans cette affaire. En août 2018, Washington avait infligé une première série de mesures de rétorsion économiques à Moscou, sur l'exportation de certains produits technologiques et sur les ventes d'armes à la Russie.
AFP/VNA/CVN