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Le général Joseph Votel, patron du Commandement central américain, lors d'une conférence de presse, le 29 avril à Washington. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Selon ce dernier, ce drame qui a fait 42 morts n'est pas un crime de guerre, mais bien le fruit d'une erreur.
L'enquête a débouché sur la suspension d'un officier, de l'envoi de six autres en cellule psychologique, tandis que sept ont reçu des lettres de réprimande et que deux autres ont été renvoyés en centre de formation, selon USA Today.
"L'incident est le résultat d'une combinaison d'erreurs humaines, d'erreurs de procédure et d'équipements défectueux", a-t-il dit lors d'une conférence de presse en assurant qu'aucun des militaires ne savait qu'il s'agissait d'un hôpital.
La présidente de MSF, Meinie Nicolai, a noté dans un communiqué que l'armée américaine avait reconnu avoir mené "une opération militaire incontrôlée dans une zone urbaine densément peuplée au cours de laquelle elle n'a pas respecté les lois de la guerre".
Mme Nicolai a précisé que l'ONG examinerait le rapport du Pentagone, mais qu'elle "ne peut se satisfaire seulement d'une enquête militaire sur l'attaque de Kunduz". MSF réclame toujours l'ouverture d'une enquête internationale.