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Le centenaire Funchu Tamang a été tiré samedi 2 mai hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au Nord-Ouest de Katmandou, et transporté à l'hôpital. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Seulement légèrement blessé, le centenaire Funchu Tamang a été tiré samedi 2 mai hors des ruines de son habitation dans le district de Nuwakot, au Nord-Ouest de Katmandou, et transporté à l'hôpital, a annoncé dimanche 3 mai la police.
Par ailleurs, des agences d'alpinisme ont annoncé dimanche 3 mai qu'elles annulaient leurs expéditions de printemps sur l'Everest, pour la seconde année consécutive, après l'avalanche déclenchée par le séisme qui a tué 18 sherpas et alpinistes le 25 avril.
"Avec les répliques et les secousses actuelles, nous ne pouvons pas continuer les expéditions", a déclaré Dawa Steven Sherpa de l'agence Asian Trekkers. "Il n'y a de toute façon plus rien en place pour les alpinistes.. plus de cordes ou d'échelles... Il est inutile de continuer la saison".
L'agence américaine International Mountain Guides et son homologue népalaise Seven Summits ont exprimé des inquiétudes similaires, tandis que le leader du marché Himex a indiqué avoir annulé ses expéditions en cours.
Le plus haut sommet du monde avait fait l'objet d'une fermeture totale inédite en 2014 après qu'une avalanche meurtrière avait coûté la vie à 16 sherpas népalais. Aucune mesure similaire pour cette saison n'a pour l'instant été prononcée.
Au moins 7.250 personnes ont péri et plus de 14.000 ont été blessées dans le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le Népal le 25 avril, dévastant sa capitale Katmandou et les régions de l'épicentre à 70 kilomètres de là.
Un responsable du Centre national des opérations d'urgence a indiqué dimanche 3 mai que le bilan humain allait "s'aggraver", tandis que le ministre des Finances prévenait que le chiffre définitif "sera beaucoup plus élevé".
Selon la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FISCR), "certaines villes et des villages dans les districts les plus durement touchés près de l'épicentre ont connu une dévastation presque totale".
Or l'accès à ces zones reste très difficile. Les gravats, l'altitude et la météo réduisent les possibilités d'atterrissage pour les hélicoptères, et les routes sont presque toutes impraticables.
Plus d'une semaine après la secousse, les autorités népalaises n'ont quasiment plus d'espoir de retrouver des rescapés dans les décombres. Des centaines de personnes sont toujours portées manquantes.
AFP/VNA/CVN