>>Deuxième jour de garde à vue pour l'ancien président français Nicolas Sarkozy
>>France : L'ancien président Nicolas Sarkozy placé en garde à vue
Nicolas Sarkozy sur le plateau de TF1 à Boulogne-Billancourt, le 22 mars |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Je dois aux Français la vérité: je n'ai jamais trahi leur confiance", a déclaré l'ancien président lors d'une interview au JT de 20H00, en faisant part de "la profondeur de (son) indignation".
"C'est la France, c'est la fonction (présidentielle) qui est en cause (...) et je ferai triompher mon honneur", a-t-il ajouté en précisant que "la politique, c'est fini" mais que "la France, ce ne sera jamais fini" pour lui.
L'ancien président, qui nie les faits qui lui sont reprochés, a été mis en examen mercredi soir 21 mars pour "corruption passive", "financement illégal de campagne électorale" et "recel de fonds publics libyens", selon une source judiciaire.
"Il n'y a que la haine, la boue, la médiocrité, la calomnie", a répondu à la télévision M. Sarkozy, costume noir et chemise blanche, le visage fermé, en se disant victime de "calomnies".
Interrogé sur les conditions de sa garde à vue à l'Office anti-corruption à Nanterre (ouest de Paris), mardi et mercredi, l'ancien chef de l'État a assuré qu'"aucun élément nouveau n'a été produit" contre lui.
"Je n'avais (jusqu'alors) connaissance d'aucun élément puisque je n'avais pas accès au dossier", a expliqué M. Sarkozy en assurant avoir répondu aux questions des enquêteurs "sans être jamais à un moment en difficulté".
Mediapart avait publié entre les deux tours de la présidentielle de 2012 un document libyen accréditant un financement d'environ 50 millions d'euros, dont M. Sarkozy et ses soutiens ont constamment affirmé qu'il s'agissait d'un faux.