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Pour Sanofi, les médicaments sans ordonnance représentent un dixième de ses revenus, une part qui baisse d'année en année. |
Le groupe a assuré que la vente de ces traitements n'aurait pas d'effet sur leur disponibilité pour les clients et, en interne, qu'elle ne se traduirait pas par des réductions d'effectifs. La "santé grand public" désigne essentiellement les médicaments accessibles sans ordonnance. Parmi les traitements cédés par Sanofi, figurent par exemple la pommade Mitosyl et l'anti-rides Viscontour.
"Sanofi rationalise son portefeuille Santé Grand Public en Europe et cède 16 de ses marques à Stada", a souligné le laboratoire dans un communiqué, sans donner le montant de l'opération. Ce type de produits génère habituellement des bénéfices limités et plusieurs grands groupes pharmaceutiques s'en sont détournés, plus ou moins drastiquement, ces dernières années.
Le suisse Novartis a ainsi cédé en 2018 ses participations dans le secteur. Il l'a fait au britannique GSK qui, lui, s'étend de plus en plus dans la santé grand public. Quant à Sanofi, les médicaments sans ordonnance représentent un dixième de ses revenus - une part qui baisse d'année en année - et le groupe a aussi réfléchi à une cession, voici quelques années. Mais il n'est pas allé jusque-là et va finalement se contenter de transformer cette division en entité autonome au sein du groupe.
"La simplification du portefeuille de produits Santé Grand Public est un aspect important de notre stratégie qui consiste à concentrer nos ressources et nos efforts là où nous pouvons apporter le plus de valeur, en particulier pour les consommateurs", a assuré lundi 28 juillet Julie Van Ongeballe, responsable du secteur chez Sanofi, citée dans le communiqué.
AFP/VNA/CVN