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L'héritier de l'empire Samsung Lee Jae-Yong à son arrivée pour une audition le 13 février 2017 à Séoul. |
"Les enquêteurs spéciaux ont inculpé le vice-président de Samsung Electronics Lee Jae-Yong pour corruption, abus de biens sociaux, dissimulation d'actifs à l'étranger (...) et parjure", a déclaré Lee Kyu-Chul, porte-parole de l'équipe spéciale planchant sur cette affaire qui a valu à la présidente Park Geun-Hye d'être destituée.
M. Lee, 48 ans, fils du président du premier conglomérat sud-coréen, avait déjà été placé en détention provisoire par la justice, à la demande des enquêteurs, le 17 février.
Cette inculpation signifie de manière quasi certaine qu'il sera renvoyé, avec ses quatre collègues, devant un tribunal, ajoutant encore à l'onde de choc pour un groupe qui pèse le cinquième de l'économie sud-coréenne. Samsung se remet à peine de la débâcle de son smartphone aux batteries explosives.
Le petit-fils du fondateur du groupe est devenu le patron de facto de Samsung après la crise cardiaque de son père en 2014. M. Lee est accusé entre autres d'avoir versé près de 40 millions de dollars de pots-de-vin à la confidente de l'ombre de Mme Park, en contrepartie de faveurs politiques. Le capitaine d'industrie dément toutes les charges qui pèsent sur ses épaules. Ses collègues sont poursuivis pour des chefs similaires, à l'exception de celui de parjure.
Le scandale est centré sur Choi Soon-Sil, amie de Mme Park, accusée de s'être servie de son influence pour soutirer des millions de dollars aux entreprises et se mêler des affaires de l'État.