>>Ouverture de la compétition de parapente de cross-country Putaleng XC Open
>>Ouverture du Championnat de parapente de Dà Nang 2019
>>Ouverture du festival de parapente au col Khau Pha à Yên Bai
 |
| Pour l’heure, le Vietnam compte une vingtaine de zones autorisées pour la pratique du parapente. |
| Photo : CTV/CVN |
Province des hauts plateaux du Centre, Kon Tum est dotée de conditions idéales pour la pratique du parapente, notamment une météo très favorable, une topographie accidentée et des paysages magnifiques.
Depuis 2018, les membres du Club de parapente de Dà Nang (Centre) ont parcouru les quatre coins de Kon Tum pour dénicher de nouveaux spots, dont la colline de Chu Hreng (ville de Kon Tum), la zone écotouristique nationale de Mang Den (district de Plông) et des points élevés tells 995-Chu Tan Kra, 1015-Sac Ly, 1049-Delta (district de Sa Thây).
Des conditions naturelles idéales
Parmi les sites examinés, le district de Sa Thây s’avère le plus favorable, avec trois lieux, tous classés sites historiques provinciaux. "Avec l’aval des autorités et des organisations concernées, des centaines de vols ont été réalisés dans ces trois spots", informe Duong Hiên Hoàng, président du club.
 |
| Le spot de Sa Thây offre l’occasion de survoler de grandioses montagnes et forêts. |
| Photo : CTV/CVN |
Selon lui, lorsque l’on parle de Sa Thây, on songe à l’immense massif du Chu Tan Kra qui possède une bonne altitude pour la pratique du parapente et du deltaplane. La zone d’envol est plate et ouverte, et il n’y a pas de lignes électriques à haute tension dans les parages. Il existe également plusieurs lieux À part août et septembre (saison des pluies), la météo à Sa Thây est favorable au parapente toute l’année. De nombreuses colonnes d’air chaud se forment de 11h00 à 15h00 tous les jours. Ce spot est donc très apprécié des amateurs de vols XC (longs et longtemps).
Il y a aussi de basses collines réservées à l’apprentissage et à l’entraînement. Sa Thây est situé à plus de 30 km du centre-ville de Kon Tum et à plus de 50 km de la portefrontière internationale de Bo Y. Comme les chemins vicinaux ont été bétonnés, l’accès aux spots est aisé.
Une sensation de liberté extrême
D’après Truong Anh Tài, directeur du Centre de la culture, de l’information et de la communication du district, chaque année, de novembre à mai, beaucoup de groupes de parapentistes de sept ou huit personnes en provenance de grandes villes comme Hô Chi Minh-Ville, Dà Nang et Hanoï y débarquent pour une semaine. Certains sont des néophytes qui viennent pour un "baptême de l’air".
 |
| Sa Thây est doté de conditions idéales pour la pratique du parapente. |
| Photo : Anh Tài/CVN |
M. Tài ne cache pas son enthousiasme : "J’ai expérimenté un vol de 30 minutes avec un pilote attaché derrière moi. J’ai ressenti une sensation de liberté extrême. J’ai découvert alors un panorama exceptionnel, avec face à moi une vue imprenable sur le district de Sa Thây. C’était extraordinaire !".
Dans les temps à venir, Sa Thây combinera l’organisation de vols en parapente et le développement de l’éco-tourisme dans le Parc national de Chu Mom Ray, du tourisme spirituel dans des sites historiques de la province de Kon Tum. Il se concentrera aussi sur la préservation de l’identité des ethnies minoritaires.
"Nous sommes en train d’élaborer un projet visant à favoriser en même temps ce sport et le tourisme au sens large. Une fois approuvé par le Comité populaire de Kon Tum, nous serons en mesure d’organiser des championnats nationaux, voire internationaux, de parapente. Ces événements contribueront à la promotion de la beauté de Sa Thây ainsi que des valeurs culturelles de ses minorités ethniques montagnardes auprès des participants ainsi que des touristes nationaux et étrangers", estime Dô Van Minh, chef du Bureau du tourisme du Service provincial de la culture, des sports et du tourisme.
Débarqué au Vietnam en 1995, le parapente s’est peu à peu fait une place chez les jeunes en mal de sensations fortes. En plus d’être un loisir, c’est aussi un sport qui nécessite la maîtrise d’un matériel spécifique, d’un environnement particulier et des nerfs d’acier.
Il faut également une bonne condition physique et beaucoup de compétences techniques. Pour l’heure, le pays compte une dizaine de clubs, avec plus de 300 membres et une vingtaine de zones autorisées pour les vols.