La forte demande intérieure aidera la Russie à éviter certains dangers de la récession économique mondiale et de la baisse des prix du pétrole. Photo : AFP/VNA/CVN |
"La croissance de la Russie devrait s'établir à environ 3,75% en 2012-2013, tirée par la demande intérieure qui est soutenue par une politique budgétaire expansionniste et une augmentation du crédit", a indiqué le FMI dans un rapport sur les perspectives de l'économie mondiale.
"La croissance devrait ralentir dans les autres pays exportateurs d'hydrocarbures de cette région, principalement en raison d'une activité plus faible dans le secteur énergétique, tandis que d'importantes dépenses publiques devraient aider à soutenir d'autres secteurs", estime le FMI. Par ailleurs, le ralentissement mondial va nettement affecter des pays comme l'Ukraine -- où une croissance de 3% est envisagée cette année -- qui importent des hydrocarbures et s'efforcent de stimuler la consommation, selon le FMI.
Le Kazakhstan, la Russie et l'Ukraine ont été "affectées de manière significative par les difficultés financières accrues autour de la zone euro", ajoute le rapport. Dans ce contexte, le FMI appelle les pays de la Communauté des États indépendants (ex-URSS moins les pays Baltes et la Géorgie) à profiter de la bonne santé de leur économie pour adopter des mesures fiscales permettant d'amortir les chocs et réduire les déficits budgétaires, en vue d'une éventuelle détérioration des conditions économiques en Europe.
La croissance pour les pays de l'ex-URSS (moins les trois pays Baltes) et la Mongolie devrait s'établir en moyenne à 4% en 2012-2013, soit une baisse d'un point de pourcentage par rapport à 2011, selon le rapport. Le FMI a par ailleurs légèrement réduit ses prévisions de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour la Russie à 3,7% en 2012 et à 3,8% en 2013.
AFP/VNA/CVN