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Photo fournie le 6 juillet par le ministère russe des Situations d'urgence d'un avion Antonov An-26 sur le tarmac de l'aéroport de Petropavlovsk-Kamchatski. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les recherches ont été interrompues par la nuit, ont précisé des sources au sein du ministère des Situations d'urgence, mais les espoirs de retrouver des survivants étaient quasi nuls, selon les agences de presse russes.
Le gouverneur du Kamtchatka, un gigantesque territoire très peu peuplé mais apprécié des touristes pour ses volcans et sa nature sauvage, a affirmé que le fuselage avait été retrouvé à la fois le long de la côte et dans la mer d'Okhotsk.
"Visiblement, il y a eu une catastrophe lors de la remise de gaz à l'atterrissage", a-t-il ajouté dans une vidéo publiée sur le site du gouvernement régional.
L'agence russe du transport aérien, Rosaviatsia, avait plus tôt indiqué dans un communiqué que les débris avaient été retrouvés à 21h06 (09h06 GMT), mais que le travail des sauveteurs était "rendu difficile par la géographie du terrain".
Selon les autorités, la communication a été perdue à 9 km de l'aéroport et 10 minutes avant l'heure d'atterrissage prévue. L'Antonov était opéré par une petite compagnie locale.
Les enquêteurs ont indiqué étudier les thèses d'un accident dû à une météo défavorable, à un problème technique ou à une erreur de pilotage.
Épais brouillard
La plupart des passagers étaient originaire de Palana, ville d'un peu moins de 3.000 habitants. Parmi eux figuraient la cheffe de l'administration municipale et un enfant.
Des médias russes ont publié une vidéo du ministère des Situations d'urgence montrant le lieu du crash : on y voit une large trace noire au sommet d'une falaise de plusieurs centaines de mètres plongeant dans la mer.
La flotte russe du Pacifique, citée par l'agence Interfax, a précisé que le fuselage avait été trouvé en plusieurs morceaux au sommet d'une colline et dans la mer, les agences russes affirmant de leur côté, citant les sauveteurs, que l'avion a tenté à deux reprises d'atterrir à travers un fort brouillard et des vents violents.
Rosaviatsia, citée par les médias russes, confirme que l'aéroport était dans le brouillard et "les montagnes situées dans la zone étaient cachées par des nuages" à l'approche de l'atterrissage.
AFP/VNA/CVN